Question
En terme de communication, on parle toujours de RP, sans d'ailleurs trop savoir si cela signifie plutôt "Relations Presse", "Relations Publiques" ou "Relation (aux) Publics" aujourd'hui. Et on parle encore plus de Buzz sur les réseaux sociaux.
On a tendance à penser que c'est complémentaire, mais quand on a peu de moyens et de budget, peut-on choisir l'un ou l'autre dans certaines situations pour avoir le maximum d'impact et de retour sur investissement ?
1 Réponses
Meilleure réponse
Toutes les entreprises, start-up ou pas, se posent aujourd’hui une même question : Faut-il investir dans les relations presse, pour être visible dans les médias ? Ou bien dans une stratégie digitale destinée à créer le buzz sur le web ? Pas sûr que les effets soient identiques.
Du côté médias, l’entreprise gagne en légitimité : Voir son profil reconnu sous la plume (le micro ou la caméra) d’un journaliste, c’est entrer dans l’Actualité. Un sujet dédié - ou une mention - dans Les Echos, le Journal du net ou BFM transforme la marque en acteur crédible du marché – pour une audience large et qualifiée.
Du côté web, le gain est plus diffus. On peut bien sûr compter les likes et les partages, mais vos contenus ne bénéficient pas du crédit qu’apporte le journaliste comme tiers de confiance. Et, sauf exception, les campagnes purement digitales ont du mal à rivaliser avec les performances des médias de référence : Le lectorat des Echos se monte à 2 millions et le journal du net comptabilise 10 millions de visiteurs mois…
La tactique pertinente se situe, comme souvent, entre ces deux bords. Les RP génèrent une visibilité qualifiée, mais elles constituent aussi un carburant pour la stratégie digitale. D’abord, le référencement Google adore les articles de presse qu’il va positionner en tête des résultats. Et les liens vers ces articles sont des contenus exploitables en emailing et sur les réseaux sociaux de la marque.
Pour aller un plus loin, on peut penser que les entreprises B to B ont intérêt à privilégier les RP, car elles adressent des cibles (censément) rationnelles, sensibles au discours de médias reconnus. Les acteurs B to C pourront à l'inverse investir dans le buzz pour parler directement aux consommateurs : avec un concours bien ficelé, une vidéo (vraiment) virale ou une appli connivente, une tactique digitale bien pensée et la marque peut espérer construire son audience sans passer par la case médias.
Mais, dans les faits, les stratégies ne sont pas si tranchées : on peut citer un cabinet de conseil qui publie des infographies pointues pour entretenir sa notoriété via Twitter et LinkedIn - ou bien une start-up de réservation hôtelière qui a besoin de compléter sa forte présence digitale (Facebook, Instagram, Twitter et blogs) par des RP visant les pages économie et tourisme
On voit bien que les 2 canaux fonctionnent ensemble : RP et buzz sont les ingrédients du "earned media", l'espace "gagné" par les contributions libres des clients et des médias.

Dans l'analyse proposée par Forrester des stratégies de visibilité, on distingue Paid / Owned / Earned Media. Et on constate que crédibilité et connivence ne se fabriquent que par le Earned Media.
Vous devez arbitrer entre RP & Buzz mais, dans tous les cas, le Earned Media est nécessaire pour adresser votre marché.
Du côté médias, l’entreprise gagne en légitimité : Voir son profil reconnu sous la plume (le micro ou la caméra) d’un journaliste, c’est entrer dans l’Actualité. Un sujet dédié - ou une mention - dans Les Echos, le Journal du net ou BFM transforme la marque en acteur crédible du marché – pour une audience large et qualifiée.
Du côté web, le gain est plus diffus. On peut bien sûr compter les likes et les partages, mais vos contenus ne bénéficient pas du crédit qu’apporte le journaliste comme tiers de confiance. Et, sauf exception, les campagnes purement digitales ont du mal à rivaliser avec les performances des médias de référence : Le lectorat des Echos se monte à 2 millions et le journal du net comptabilise 10 millions de visiteurs mois…
La tactique pertinente se situe, comme souvent, entre ces deux bords. Les RP génèrent une visibilité qualifiée, mais elles constituent aussi un carburant pour la stratégie digitale. D’abord, le référencement Google adore les articles de presse qu’il va positionner en tête des résultats. Et les liens vers ces articles sont des contenus exploitables en emailing et sur les réseaux sociaux de la marque.
Pour aller un plus loin, on peut penser que les entreprises B to B ont intérêt à privilégier les RP, car elles adressent des cibles (censément) rationnelles, sensibles au discours de médias reconnus. Les acteurs B to C pourront à l'inverse investir dans le buzz pour parler directement aux consommateurs : avec un concours bien ficelé, une vidéo (vraiment) virale ou une appli connivente, une tactique digitale bien pensée et la marque peut espérer construire son audience sans passer par la case médias.
Mais, dans les faits, les stratégies ne sont pas si tranchées : on peut citer un cabinet de conseil qui publie des infographies pointues pour entretenir sa notoriété via Twitter et LinkedIn - ou bien une start-up de réservation hôtelière qui a besoin de compléter sa forte présence digitale (Facebook, Instagram, Twitter et blogs) par des RP visant les pages économie et tourisme
On voit bien que les 2 canaux fonctionnent ensemble : RP et buzz sont les ingrédients du "earned media", l'espace "gagné" par les contributions libres des clients et des médias.
Dans l'analyse proposée par Forrester des stratégies de visibilité, on distingue Paid / Owned / Earned Media. Et on constate que crédibilité et connivence ne se fabriquent que par le Earned Media.
Vous devez arbitrer entre RP & Buzz mais, dans tous les cas, le Earned Media est nécessaire pour adresser votre marché.
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